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Jude dans l’espace  - Marie Serrano

Jude dans l’espace 

Illustration d'un chat roux habillé en cosmonaute sur une pelote de laine orange et jaune, tenant un drapeau blanc avec une silhouette de tête de chat orange

Le site One page de l’histoire du petit chat Jude qui se rend dans l’espace s’inscrit dans le cadre d’un projet d’intégration web réalisé en deuxième année MMI. Il s’agit d’un projet de groupe dans lequel j’ai réalisé la programmation web du site internet, rédigé la communication éditoriale et créé le storytelling qui raconte le périple de l’intrépide chat.

L’histoire s’inspire de l’expédition de Félicette, la première chatte lancée dans l’espace le 18 octobre 1963 dans le cadre du programme spatial français, dans une fusée Véronique AGI n°47. Le périple entremêle humour et véritable préparation d’apprentis astronautes.

Le site internet avait pour consigne d’être un One Page divisé en plusieurs blocs. Il y a le header composé d’une infographie accueillante de notre petit Jude. Puis, il y a 4 parties : l’introduction, la préparation, le décollage et le voyage. En pied de page, on retrouve l’Instagram de Jude (qui est en réalité le petit chaton d’une des participantes au projet), ajouté grâce à une API. Le menu burger est statique et situé en haut à droite du site, afin de se déplacer dans les différentes rubriques. Un bouton statique de fusée est situé en bas à droite du site internet, afin de retourner rapidement en haut du One Page. Des étoiles en mouvement ont été rajoutées sur tout le background du site à l’aide de particles.js. Enfin, le curseur a été remplacé par une patte de chat. Pour finir, le site est également responsive.

Retranscription du texte : 

Bienvenue dans l’univers saugrenu du petit chat Jude, notre AstroCat en conquête de l’espace. D’où m’est venu cette idée folle ? Un modeste soir d’hiver, enfoui sous mon plaid, devant mon film First Man : Le premier homme sur la Lune, mon stupide chat m’a bondit dessus pour venir chatouiller mes pauvres orteils. Un coup de pied, involontairement trop fort, plus tard et le voici qui plane à travers mon appartement. Il ne m’en fallut pas plus pour l’imaginer en combinaison spatiale, voguant dans le ciel étoilé pour découvrir l’infiniment grand avec ses yeux illuminés d’une multitude de planètes scintillantes.

La préparation : 

Pour préparer le vol de Jude, il a fallu se renseigner sur Félicette. Félicette était le premier AstroCat à décoller le 18 octobre 1963 et à revenir vivante et en bonne santé sur Terre (contrairement à Laïka, la chienne du programme spatial soviétique, paix à son âme). Pour que la mission soit un succès, elle a suivi un entraînement destiné à l’habituer aux bruits et aux accélérations. Ni une, ni deux, nous avons ainsi mis en place une sortie quotidienne, à dix-neuf heures, sur le circuit de voiture de ma ville : la musique à fond et l’accélérateur au plancher. Pour s’habituer à l’altitude, Jude a effectué de nombreux sauts en parachute. Nous avons ainsi pu vérifier la théorie selon laquelle les chats retombent toujours sur leurs pattes. Il a également fallu l’habituer à manger ses croquettes en apesanteur. Pour cela, il a pu expérimenter de nombreuses fois les vols Air Zero G qui consistent à ce qu’un avion s’élance sur une trajectoire parabolique pour reproduire l’état d’apesanteur. En complément, Jude a simulé une sortie dans l’espace grâce à l’eau. Faute d’avoir un hydro bassin, il a pu s’exercer dans ma baignoire, équipé d’un tuba adapté à sa taille.

Une fois toute cette préparation achevée, Jude était fin prêt à aller dans l’espace. Il ne lui manquait plus que sa combinaison spatiale, composée de dix épaisseurs différentes de diverses matières et fournisseuse d’oxygène. Elle est conçue pour résister aux changements de température qui existent dans l’espace. Elle a été fabriquée sur mesure pour lui et adaptée à ses besoins. Par exemple, il y a un capteur qui reconnaît son miaulement propre à la demande de caresse. Ainsi, pour le rassurer un mécanisme effectue une reproduction de mes propres caresses s’il en quémande. De ce fait, toutes les conditions sont optimales pour que le vol se réalise dans la plus grande sérénité possible.

Le décollage : 

Avant d’envisager un décollage, il nous fallait une fusée. Pour cela, un contact a été établi avec le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). Emballé par le charisme de Jude, ils nous ont aimablement prêté une fusée à l’effigie de notre AstroCat. Pour rendre hommage à Félicette, nous avons fixé la date du décollage au 18 octobre 2018, dans la base de lancement de Kourou en Guyane. Les différents étages de la fusée ont été assemblés dans le Bâtiment d’Intégration du Lanceur. Au préalable, les systèmes ont été vérifiés et la Rocket Jude a été installée sur une plateforme de la base de lancement. Puis, ont été connectés tout ce qui concerne l’alimentation en hydrogène, en oxygène et en électricité ainsi que la liaison avec la tour de lancement et la salle de commande. Ensuite, l’appareil a reçu le carburant nécessaire au périple céleste de notre AstroCat.

Six heures avant le décollage, le pas de tir passe en configuration finale. Les portes de la salle de contrôle se verrouillent sur le regard déterminé de Jude. Le programme de vol Mi-AOU est chargé dans les deux calculateurs de bord.

Cinq heures avant le décollage, tout le personnel quitte la zone de lancement, submergé par une fierté inquantifiable.

Six minutes et trente trois secondes avant le décollage, la séquence automatique synchronisée commence et Jude devient le seul et unique dirigeant de la fusée.

Deux minutes avant le décollage, la pressurisation des réservoirs est établie. L’heure tant attendue du lancement est renseignée dans les calculateurs de bord.

Vingt-deux secondes avant le décollage, le système de pilotage ainsi que la procédure de correction de trajectoire sont activés.

Cinq secondes avant le décollage : mise à feu.

Quatre secondes.

Trois secondes.

Deux secondes.

Une seconde.

DÉCOLAGE DIRECTION L’ESPACE !

Le voyage : 

Nous n’avons pas encore évoqué la durée du vol de Jude. Jude s’envole pour toujours. Mais ce n’est pas un adieu. Plus qu’une simple folie de ma part, je sais qu’il est destiné à une vie en apesanteur. Ce n’est pas avec tristesse qu’il s’envole vers le firmament. Mais, il faut trouver comment faire en sorte que son voyage se déroule dans les meilleures conditions possibles et éviter qu’il s’ennuie. Comme vous le savez, l’activité physique est indispensable dans l’espace pour contrer les effets indésirables de l’apesanteur sur le corps. En apesanteur, les os et les muscles n’ont plus à supporter le poids du corps et le système cardiovasculaire devient paresseux puisqu’il n’a plus à travailler autant que sur Terre pour lutter contre la gravité et pomper le sang jusqu’à la tête. Nous avons donc mis en place un gymnase félin dans la Rocket Jude. Celui-ci se compose d’un tapis roulant, surmonté de jouets en mouvement, dans le but de réquisitionner au maximum l’attention de Jude. De plus, un distributeur de croquettes et d’eau s’active toutes les 10 minutes (la fréquence a été déterminée par rapport à la capacité de concentration d’un enfant de 3 ans) et contient suffisamment de stock pour une petite éternité. Grâce à son entraînement, il sait comment se déplacer en apesanteur pour subvenir à ses besoins.

Pour le moment tout se passe à merveille pour notre AstroCat, ses journées sont faites d’exercices et de découvertes. Le chat fait partie des animaux les plus autonome, de ce fait Jude supporte, pour le moment très bien la solitude. Ce jeune chat mène une vie hors du commun, il fait dorénavant partie du cercle fermé des explorateurs de l’univers. Son histoire n’a pas fini de s’écrire, il lui reste tant de choses à découvrir…